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    Ce soir Bambino a ressorti ses 2 boîtes de magie et il a embauché maman dans le rôle de l’assistante – apprentie – spectatrice.

    - Maman, regarde, je te montre.

    (Bambino sort son chapeau à double fond)

     

    - Alors maman, attention, tu vois le lapin ?

    - Oui.

    - Abracadabra ! Hop, disparu le lapin !

     

    - Fais voir le fond du chapeau.

    - Heu… Ferme les yeux d’abord.

    (Bambino se coince les doigts dans le double fond, mais parvient à y dissimuler le lapin en mousse)

    - Waouh ! Bravo ma puce.

    - Ah non, non, non, non, j’suis pas ta puce ! Je suis le grand Bambini !

    - Oh pardon !

    - Maman, regarde, je te montre.

    (Bambino prend des pièces de 2ct, et 5ct d’euros)

     

    - Voilà, voilà, je mets les pièces dans le petit gobelet… Un coup de baguette magique… Attention… TADAM !!!

    - Bah c’est quoi ça Bambini ?

    - Tu vois bien, les petites pièces ont disparu, et à la place il y en a une grosse.

    - Oui, mais d’où elle vient la grosse pièce de 1€ ?

    - C’est secret ! Un magicien ne dévoile jamais ses trucs maman.

    - Quand même, je me questionne. Les petites pièces c’est nous qui te les donnons, mais jamais nous ne t’avons remis de pièce de 1€.

    - C’est pour ça que c’est de la magie maman !

    - Bon, d’où vient-elle cette pièce ?

    - Bah je n’arrête pas de te le dire ! M-A-G-I-E !

    - Tu ne nous aurais pas chipé des sous par hasard ?

    (Bambini – bino choqué)

    - Ah non ! Je n’ai rien volé.

    - Donc, la pièce est arrivée comme par magie ? Surtout, réfléchis bien avant de me répondre Bambino.

    - En fait… L’autre jour j’étais en train de préparer mon tour de magie, et en passant devant ta commode, j’ai vu la pièce. Alors je l’ai empruntée.

    - Empruntée ? Quand on emprunte quelque chose à quelqu’un, on lui rend !

    - NAN, j’la garde, sinon comment veux-tu que je fasse mon tour de magie ?

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    En visite chez l’arrière grand-mère de Bambino, nous tombâmes nez-à-nez avec un ouvrier. Ce dernier expliqua qu’en raison d’infiltrations d’eau dans les murs de la maison il allait devoir boucher les conduits de cheminée. Poli, Bambino n’interféra pas dans la conversation, mais à peine avions-nous quitté le domicile de son aïeule que le bougre attaqua direct.

    (Bambino l’air grave)

    - Maman, mais comment il va faire le Père Noël pour apporter les cadeaux chez Mémé si la cheminée elle est bouchée ?

    (Maman en mode improvisation immédiate)

    - Hé bien… Tu sais, chez Mémé il y a plusieurs conduits de cheminée, alors le Père Noël trouvera forcément le bon.

    - Oui mais le Monsieur il a dit qu’il allait TOUS les boucher !

    - Heu… Ne t’inquiète pas, on lui demandera de tout enlever juste avant Noël , et quand le Père Noël sera passé, hop, le Monsieur reviendra.

    (Bambino pas convaincu)

    - Tu crois ?

    - Oui !

    (Maman pas très fière de son énorme mensonge)

     

    - Mais aussi l’autre jour Mamie quand elle était chez nous elle a dit qu’il faudrait ramoner notre cheminée avant de faire du feu dedans à Noël.

    - Oui, elle a raison, ce serait plus prudent.

     

     

     

     

    (Bambino outré)

    - Prudent ! Prudent ! Tu parles, si on fait du feu dans notre cheminée et bien le Père Noël il va finir comme le loup des 3 petits cochons : il va se brûler les fesses et il va se sauver en courant ! Et alors adieu les cadeaux, adieu le Père Noël, et joyeux Noël pour Bambino !

     

     

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    Quelques semaines après Noël Bambino tombe malade. Nous partons donc consulter notre généraliste, mallette de docteur du Père Noël en main.


    - Bonjour Bambino ! Entonne le médecin. Alors, tu es malade ?

    - Bah ouais, sinon je ne serais pas venu te voir !

    - Oh, Oh, mais j’ai l’impression que le Père Noël t’a apporté une super mallette de docteur.

    - Hon, Hon.

    - Allez viens, je vais t’examiner.

    (Bambino saute sur la table de consultation)

     

    - Respire bien fort, voilà, comme ça.

    (Bambino fier de coopérer)

    - Hey Docteur, tu me fais écouter mon cœur ?

    (Le médecin prête son stéthoscope)

    - Alors comme ça tu veux devenir médecin Bambino ?

    - Ouais !

    - C’est très bien. Tiens, nous allons faire un petit test pour voir si tu as retenu ce que je t’ai dit la dernière fois. Je te montre les instruments que j’utilise et toi tu me dis comment ils s’appellent.

    - D’accord !

    (Doc’ désigne le stéthoscope)

    - Un "tétoscope" ! S’exclame Bambino.

    (Doc’ passe le tensiomètre au bras du grand malade)

    - Un "tensiomèteur" ! Répond Bambino.

    (Doc’ saisit son otoscope et examine les oreilles)

    - Attention Bambino, réfléchis bien, celui-là il est très difficile.

    - Un otoscope ! Déclare Bambino le sourire en coin.

    - Waouh ! C’est très impressionnant commente le médecin. Bon, c’est une belle bronchite.

    (Bambino tousse très opportunément)

    - Mais comme tu es un bon patient et un futur médecin, je vais te faire un petit cadeau.

    (Doc’ farfouille dans un tiroir et en extrait une seringue)

     

    - Tiens, voici une seringue, mais bien sûr je garde l’aiguille. Tu es content ?

    (Bambino rayonne comme un soleil à son zénith)

    - Cool ! Comme ça je vais pouvoir piquer les parents !

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    Le jour des vacances scolaires Bambino est rentré à la maison avec ses cahiers remplis du fruit de deux mois de travail. Fier comme Artaban, il convoque papa et maman pour une revue de presse. Action !


    - Papa, regarde mon cahier de graphisme !

    (Papa contemple des traits horizontaux représentant les barreaux d’une échelle)

    - Waouh ! C’est… Ils sont…

    - Multicolores ! S’écrie Bambino.

    - Oui, c’est ça, multicolores. Heu… Qu’est-ce qu’il s’est passé là ? On dirait que tu as loupé les derniers barreaux, commente papa poliment.

    - Ouais, j’ai raté la fin, mais tourne la page !

    (Papa admire une série de traits verticaux reliant 2 points)

    - Oh ! Encore des traits. Des p’tits, des grands, des moyens… Bravo Bambino, ils sont bien droits.

    - Ouais, t’as vu comme je travaille bien ?

    - C’est dommage, la maîtresse n’a pas mis de note, ajoute papa.

     

    (Bambino tourne la page)

    - Papa, regarde ! Non, mais regarde comme c’est beauuuuu….

    (Papa avise de gros traits de peinture dégoulinants)

    - Ah ! C’est… Ils sont…

    - Extraordinaires ! S’exclame Bambino.

    - … Mais tu as utilisé un pinceau pour les tracer ? Demande papa.

     

     

    - NAN ! J’ai fait ça avec mon doigt, répond Bambino le sourire jusqu’aux oreilles.

     

    (Papa dubitatif)

    - Donc, si je comprends bien, vous faîtes des traits, des lignes, des barres… Tous les jours ? S’inquiète papa.

    - NAN, des fois on fait aussi du coloriage, mais là c’était les algorithmes, déclare fièrement Bambino.

    (Papa et maman en mode « algorithme = mot compliqué = Bambino ne comprend pas ce qu’il dit »)

     

    Au coucher.

    - Maman, c’est toi qui me couches ?

    - Non, ce soir c’est papa.

    - Ha, Ha, Ha ! S’esclaffe Bambino. Bah vous aussi vous faîtes des algorithmes : un coup c’est papa qui me couche, un coup c’est maman, un coup c’est papa, un coup c’est maman…

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    - Maman, ça existe encore les pirates ?

    - Oui ma puce.

    - Ah bon ? Et ils sont où les pirates ?

    - On en trouve encore parfois sur certaines côtes d’Afrique ou d’Asie.

    - Waouh ! Ils ont des épées et puis des grands chapeaux ?

     

    (Maman sourit)

     

     

    - Il y en a sûrement qui portent un chapeau, par contre aujourd’hui ils ont surtout des pistolets et des fusils.

    - Oui mais maman, est-ce qu’ils ont encore des canons dans leurs bateaux ?

     

    - Je ne crois pas Bambino, d’ailleurs les pirates ont souvent des bateaux à moteur bien trop petits pour supporter le poids d’un canon.

    - Bah comment ils font alors pour couler les autres bateaux ?

     

    (Maman rigole)

    - En principe les pirates ne coulent plus les bateaux !

    - Dans ce cas, ce ne sont pas de vrais pirates !

    - Ha bon ?

    - Ouais, les vrais pirates ils volent les trésors et ils coulent les bateaux.

    (Maman se bidonne)

    - Tu sais Bambino, de nos jours, les pirates attaquent les bateaux et font prisonniers les passagers. Ensuite ils demandent une rançon, qu’ils n’obtiennent pas toujours, mais il n’y a plus de trésors !

    - C’est bien ce que je pensais, tes pirates à toi ils ne font pas le même métier que les miens !

     

    (Maman en mode fou rire)

    - Mais ma puce, « pirate » ce n’est pas un métier ! Les pirates sont des bandits, des voleurs, des brigands, etc. Tu comprends ?

    - C’est quoi un métier ?

    - C’est la profession que tu exerces. Par exemple : boulanger, facteur, vendeur, chauffeur, ça ce sont des métiers ! Papa et maman travaillent, ils ont également un métier. Tu les connais d’ailleurs nos métiers !

    - Ah oui, oui, oui ! Le métier de papa c’est PAPA !

     

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