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    A Noël dernier Bambino avait commandé des toupies « Beyblade » au Père Noël, ainsi qu’un stadium. Ayant jugé la demande un peu prématurée, le Père Noël avait opté pour des toupies en plastique, beaucoup moins dangereuses pour un enfant de 5 ans.

     

    Acte 1 : Noël 2010.

    - Maman, maman, regarde ! Je crois que mes toupies « Beyblade » sont dans ce gros paquet.

    - Ouvre, tu verras bien.

    (Bambino déchire le papier cadeau à la vitesse du son).

    - Bah c’est quoi ça ?

    - Des toupies mon cœur. Tu as de la chance, il y en a au moins 5.

    (Bambino regarde maman consterné).

    - Maman, t’as moyen de joindre le « Père No » ?

    - Non, je n’ai pas son numéro de téléphone, pourquoi ?

    - Il s’est trompé, il m’a refilé des fausses toupies !

    - J’ai pourtant l’impression que ce sont des vraies, et tu as également des lanceurs.

    (Bambino mi figue, mi raisin).

    - C’est pas des vraies toupies « Beyblade » j’te dis ! Les vraies elles sont en métal et les lanceurs ils ressemblent à des tiges !

    - Tu risquerais de te faire mal avec le métal, je pense que c’est pour cela que le Père Noël t’a apporté ce modèle.

    - C’est trop nul !

     

    Acte 2 : Vacances de février 2011.

    - Maman, et bah tu sais pas ?

    - Non ?

    - Mon frère il m’a appris à jouer avec des vraies toupies « Beyblade ».

    - Ha bon ? Il t’en a prêtées ?

    - Ouais, et même que je m’suis pas fait mal et même que j’ai gagné !

    - C’est super, tu dois être content !

    - Nan, j’suis pas content !

    - Pourquoi ?

    - Parce que j’ai pas de toupies « Beyblade » à moi. Tu peux appeler le « Père No » maintenant pour qu’il vienne récupérer celles en « plastoc » ?

    - On dit « plastique » Bambino.

    - Ouais, enfin c’est pressé, tu lui dis : « Bambino il a eu ses 5 ans depuis Noël et c’est plus un bébé donc il veut plus des toupies pour les p’tits ».

    - Ecoute mon cœur, ça ne marche pas comme ça avec le Père Noël. On ne peut pas changer ses jouets deux mois après Noël. Il ne reviendra pas les chercher, par contre tu peux lui en demander pour Noël prochain.

    - Non, c’est trop long et puis en plus il ne comprend rien le « Père No », t’as bien vu ce qu’il m’a filé à Noël alors que j’avais bien précisé « Beyblade ».

    - Je t’ai déjà expliqué qu’il avait du penser que tu étais trop jeune.

    - Faut plus qu’il pense, mais qu’il envoie ce qu’on lui demande !

    - Bon, on ne va pas se fâcher avec le Père Noël quand même ! Si papa est d’accord, on peut regarder s’ils en vendent dans les magasins ?

    - Maman… Bien sûr qu’ils en vendent, sauf qu’on n’en trouve pas. Mon frère m’a dit qu’ils en recevaient 2 ou 3 chaque mardi pour au moins 200 enfants ! C’est la « pénerie » !

    - La pénurie.

    - Oui, bref, on ne peut pas en acheter, voilà pourquoi il faut absolument rappeler le « Père No »…

    (Maman ne répond rien parce qu’elle est échec et mat).

     

    Epilogue : Pâques 2011.

    - Maman, maman, viens voir, les cloches viennent de passer !

    - Waouh, on dirait que tu as été gâté.

    - MAMAN !!!!!! C’est incroyable ! Regarde, j’ai eu une toupie « Beyblade ».

    - Tu as de la chance Bambino.

    - Ouais, bah au moins les cloches elles sont intelligentes. Tu ne leur demandes rien et t’as une VRAIE toupie, alors que le « Père No » il comprend tout de travers.

    - …

    - Maman ?

    - Oui ?

    - Tu crois pas qu’il devient gâteux le  « Père No » ?

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    L’histoire est terminée, maman fait un gros bisou à Bambino en lui souhaitant bonne nuit, puis s’éclipse en refermant la porte de sa chambre. C’est alors qu’une drôle de conversation s’engage entre Bambino et… Doudou.


    - Et bah tu sais j’ai vu une bête à Bon Dieu tout à l’heure dans le jardin.

    - …

    - Une bête à Bon Dieu c’est une coccinelle.

    - …

    - Elle arrivait tout droit du paradis parce que c’est là qu’il vit le Bon Dieu.

    - …

    - D’ailleurs, quand papa et maman ils seront morts, ils iront au paradis et ils attendront que j’arrive, comme ça on sera tous ensemble.

    - …

    - Mais si ! Toute façon maman elle a dit que quand on est gentil et qu’on fait de bonnes choses on va au paradis alors…

    - …

    - Evidemment que tu viendras aussi !

    - …

    - Et bah tu ne sais pas ? Bah non, tu ne peux pas savoir…

    - …

    - Ceux qui sont méchants ils vont direct en Enfer.

    - …

    - Ouais, ça file drôlement les chocottes… T’as peur, hein ?

    - …

    - Et bien tu peux ! Oui tu peux avoir peur et t’auras encore plus peur quand tu sauras ce qu’il y a en Enfer !

    - …

    - L’Enfer c’est une grotte toute noire où il y a le feu dedans. Ça brûle toute la journée, il fait super chaud.

    - …

    - … m’étonne pas  que tu sois pas au courant. Enfin, c’est ce qu’on raconte, parce que "ya" jamais personne qu’est revenu de l’Enfer pour dire comment ça se passe. Tu sais pourquoi ?

    - …

    - Parce que s’ils sortent de la grotte les gens, et bien ils sont tout cramé !

    - …

    - Oui, oui, ceux qui sont au paradis ils peuvent revenir nous voir.

    - …

    - Et bah si «Môssieur Doudou », ceux-là ils ont le droit de sortir pour venir nous raconter comment c’est trop bien au paradis.

    - …

    - C’est pas grave si tu m’crois pas, mais tu feras moins le malin quand tu en verras un !

    - …

    - Parce que les gens du paradis qui viennent nous voir ce sont des anges !


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    Après le dîner, petite séance de mime mettant en scène Bambino, papa et maman. Objectif : mimer un animal et réussir à le faire trouver par les autres. Celui qui donne la bonne réponse fait la prochaine imitation. Action !


    - C’est moi qui commence !

    - D’accord, à toi l’honneur Bambino.

    (Il se met à sauter dans tous les sens)

    - Papa : une puce !

    - Non, les puces elles n’ont pas de poche sur le ventre papa.

    - Un kangourou !

    - Bravo maman, à toi.

    (Maman imite un chat faisant sa toilette)

    - Un chat !

    - Super Bambino !

    - Bon, c’est encore à mon tour.

     

     

    (Bambino fait des acrobaties en mettant les mains sous les bras)

    - Papa : un singe !

    - Nan, c’est pas ça.

    - Papa : bah pourtant on dirait bien un singe…

    - Maman : un gibbon !

    - Nan, plus gros…

    - Maman : je sais, un gorille !

    - Ouiiiiiii, Maman t’as encore trouvé.

    (Papa boude, Maman cherche comment aider papa)

    - Maman : Meuuuuuuuuh

    - Papa : une vache !

    - Et bah c’est pas trop tôt papa, t’as enfin trouvé.

     

     

    (Papa se lance dans l’imitation du manchot, assis sur sa chaise, les bras collés le long du corps, et se dandinant de droite à gauche)

    - Bambino : le vent !

    - Nan, c’est pas ça.

    (Maman a trouvé mais veut faire gagner Bambino)

    - Bambino : un éléphant !

    - Mais non Bambino, un éléphant ne marche pas comme ça !

    - Bambino : bah si, sa trompe elle se balance quand même…

    (Maman rigole)

    - Bambino : ça y est, j’ai trouvé !

    - Papa : Alors ?

    - Bambino : une cloche !

     

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    Un soir, après dîner, Bambino, son grand frère, Manon (sa tante), papa et maman se lancent dans une grande partie de cache-cache. Manon participe pour la première fois à ce jeu…


    - Bon maman c’est toi qui comptes.

    - D’accord !

    - Et n’oublie pas de te boucher les oreilles.

    - Ça marche.

    (Maman compte : 1, 2, 3 …. 28, 29, 30)

    - Ha, ha, je crois que j’ai trouvé papa !

    (Maman finit par trouver tout le monde, papa compte)

    - Je ne vois personne dans le salon… Oh, voilà un pied qui dépasse sous la table. Trouvée ! C’est toi qui vas compter à présent Manon.

    - Ha non, ce n’est pas du jeu, parce que tu n’as pas dit mon prénom quand tu m’as trouvée.

    - Si, si, le premier trouvé part compter.

    (Manon se colle à la tâche en bougonnant)

    - Bambino, c’est bon, je t’ai trouvé ! Ils sont où les autres ?

    (Manon, tourne, vire, retourne… Et pendant ce temps là, Bambino vient voir tous ceux qui sont encore cachés)

    - Coucou Maman !

    - Laisse-moi Bambino, sinon Manon va me trouver.

    - D’accord Maman, je pars.

     

     

    (Bambino change de pièce)

     

     

    - Coucou Papa ! T’es drôlement bien caché.

    - Pffffft, vas t’en Bambino.

     

     

    (Bambino revient voir Maman)

    - Maman, je sais où il est caché papa.

    - Chut ! File.

    (Manon finit par trouver facilement tout le monde)

    - A ton tour Bambino.

    (Bambino se met à compter à la vitesse de l’éclair, alors forcément, certains n’ont pas eu le temps de se cacher)

    - Trouvée Manon !

    - Oh non, c’est pas juste, tu as compté trop vite.

    - Ouais, t’as vu comme je sais bien compter…

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