• Eden intemporel, posé à même l’écrin,

    Paradis perdu entre terre et ciel divin,

    Le souffle coupé je m’imprègne de ton âme,

    Le cœur éparpillé, à tes pieds je me pâme.


    Sur ta capeline chamarrée mon œil s’est posé,

    Puis tendrement ma bouche te vola un baiser,

    Silence. Tout entier il comble le vide

    De sa présence. Magie d’un interlude.


    Exquise, la rose blanche me murmura,

    Que nos cœurs s’uniraient pour la première fois,

    Dans le lit de la fontaine qui n’existe pas.

    Eden intemporel je puise ma force en toi.


    Investie de ta puissance, je m’abandonne

    De corps et âme je me livre en ton écrin

    Pour qu’à jamais, mon amour, tu m’emprisonnes

    Dans la folle moiteur du creux de tes reins.


    Immaculée toujours en moi tu palpites

    Paradis adulé des souvenirs d’été

    Dans le marbre blanc de ta citée j’ai gravé

    L’immortalité de notre amour partagé.

     

    ©zebuchaton.com 2010


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    Revoir Paris avec toi, mon amour,

    Voler ces larmes de bonheur, toujours.

    Quelle était belle la rue des Saints-Pères,

    Lorsqu'ensemble nous y chantions la mer.


    Revoir Paris avec toi, mon amour,

    Glisser nos pas dans les galeries du Louvre.

    Embrasser du regard, Montmartre,

    Quelle était belle la rue des Saints-Pères.


    Revoir Paris avec toi, mon amour,

    Flâner dans les jardins du Luxembourg.

    Admirer les artistes Place du Tertre,

    Quelle était belle la rue des Saints-Pères.


    Revoir Paris avec toi, mon amour,

    A Bagatelle se perdre au détour

    Du chant de la flûte traversière.

    Quelle était belle la rue des Saints-Pères.


    Revoir Paris avec toi, mon amour,

    Glisser ma main dans la tienne, toujours.

    Quelle était belle la rue des Saints-Pères,

    Quand ton coeur battait au son de la terre.


    23 septembre 1998


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    Bienvenue sur le blog Zébu & Co.

    Adolescente, j’écrivais des poèmes selon l’humeur du jour. A partir de 1985, sous l’impulsion de mon professeur de philosophie, j’ai présenté 2 poèmes à la Société des Poètes et des Artistes de France dans la catégorie « Prix des Jeunes ». A ma grande surprise, les 2 furent récompensés.

    Adulte, la vie m’a conduite au Vietnam où j’ai séjourné 6 ans. C’est en 1996, à Ho Chi Minh Ville, que Zébu a vu le jour. Cherchant un moyen ludique de faire découvrir le Vietnam à un enfant de mon entourage, j’ai tout d’abord créé un conte dont Zébu, chaton malicieux, était le héros. Une phrase en entraînant une autre, le conte est devenu une histoire à part entière, qui fut suivie de 3 autres.

    Mes proches m’ont encouragée à chercher un éditeur, et bien qu’ayant reçu des lettres très positives, à chaque fois la réponse fut la même : Zébu ne rentrait pas dans les cases des différentes collections.

    En 2006 la naissance de mon fils me redonna la motivation nécessaire pour exhumer Zébu de son tiroir. J’ai retravaillé les 4 manuscrits et je les ai publiés à compte d’auteur afin de les enregistrer à la bibliothèque nationale. J’ai également repris mon bâton de pèlerin en quête d’une maison d’édition, sans plus de succès que la première fois.

    Aujourd’hui, ma seule ambition est de faire connaître Zébu. Nombreux sont les enfants (mais aussi les parents) qui ont adhéré à ces 4 aventures, et j’ai foi en leur jugement. Si les aventures de mon héros ont su captiver un jeune public exigeant, je ne doute pas qu'un jour elles séduiront un éditeur.

    Au fil des jours j’essaierai de vous faire découvrir mon héros et ses amis ainsi que quelques poèmes.

    Vos commentaires seront les bienvenus.

    Bonne lecture et merci de votre visite.

    ATTENTION

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    Il est interdit de traduire ou de reproduire

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    Depuis toujours dans mes rêves est l'Orient,

    Comme un parfum magique et enivrant,

    Effluve furtif des odeurs d'un sérail,

    Où les femmes seraient vêtues de corail.


    Au son d'un fifre j'aperçois la mosquée,

    Où les maharajas vont nus pieds,

    Où retentissent les chants et les prières,

    Et où le dimanche se retrouvent les mères.


    Dans le lointain un homme charme un serpent,

    Qui danse dangereusement en sifflant,

    Et quand vient l'aurore j'entends en Orient,


    Le roulement des vagues imaginaires,

    Sur l'immensité des sables blancs,

    Et qui me fait encore penser au Caire.


    (3ème Prix des Jeunes décerné par la Société des Poètes et des Artistes de France en 1985)


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    Aujourd'hui de vieillesse il est mort

    Comme la nuit tachée d'étoiles, il dort

    L'homme à la boîte à musique est parti

    Il a quitté la musique et l'ennui

    Il a quitté sur un air de boulevard

    Toute une vie passée sur les trottoirs

    Il avait cependant beaucoup de charme

    Et dans son oeil brillaient quelques larmes

    L'homme à la boîte à musique est parti

    En emmenant avec lui la folie


    (1er prix des jeunes décerné par la Société des Poètes et des Artistes de France en Juin 1986)


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