• Les enfants, je sais que vous attendez avec impatience la venue du Père Noël, aussi, afin de vous permettre d'attendre un peu, voici un grand conte de Noël. Je vous souhaite une agréable lecture en compagnie de Luka et Perce-Neige...


    PERCE-NEIGE

    (Première partie)

    Aujourd’hui l’hiver s’est installé sur la ville en déployant son grand manteau blanc. Il a tout d’abord déposé un flocon, puis deux, puis trois, et pour finir ce sont des milliers de flocons bien épais qui se sont entassés les uns sur les autres.

    A son réveil, Luka découvrit avec émerveillement ce paysage immaculé.  Après s’être habillé chaudement, il se rendit dans le jardin afin de confectionner un bonhomme de neige. Avec ses petites mains il rassembla de grandes quantités de neige qu’il façonna pour faire le corps. Ensuite il fabriqua la tête de son bonhomme qu’il fixa sur le corps.

    Luka était fier de lui.  Il décida de peaufiner son œuvre en donnant vie à son bonhomme. Pour ce faire, il alla fouiner dans le grenier où se trouvaient de vieux vêtements, notamment certains ayant appartenu à son arrière grand-père. Très vite, il dénicha un chapeau haut de forme de couleur noire et une vieille écharpe rouge à rayures vertes. Luka aperçut ensuite de gros boutons noirs et rouges dans une boîte à couture et décida de s’en servir pour faire le nez et les yeux du bonhomme de neige.

    En redescendant du grenier avec ses trouvailles, Luka repéra le vieux balai de sa maman et il s’en saisit afin de fignoler l’accoutrement du bonhomme. Satisfait du résultat, Luka s’octroya une petite pause. Il retourna dans la maison afin de boire un bon bol de chocolat chaud.

    Tandis qu’il savourait sa boisson, Luka entendit frapper contre le carreau de la fenêtre de la cuisine. Qu’elle ne fut pas sa surprise en découvrant le bonhomme de neige qui lui faisait signe de s’approcher. Prudemment Luka ouvrit la fenêtre.

    - Gla Gla Gla, fais-moi vite entrer, j’ai trop froid, demanda le bonhomme de neige.

    - Mais tu parles ! S’exclama Luka.

    - Bien entendu, répondit le bonhomme en claquant des dents.

    - Ce n’est pas possible, je dois rêver, se dit Luka.

    Persuadé d’être victime d’une hallucination, Luka referma la fenêtre et retourna tranquillement finir son chocolat chaud. Quelques minutes plus tard, on frappa à la porte et Luka alla ouvrir.

    - S’il te plaît, laisse-moi entrer, supplia le bonhomme de neige.

    Luka dut se rendre à l’évidence : il était bel et bien en train de parler avec un bonhomme de neige.

    - Ecoute, les bonshommes de neige sont faits pour rester dehors. Si tu rentres dans la maison tu vas fondre comme neige au soleil, expliqua Luka.

    - Détrompe-toi ! Je ne suis pas un bonhomme de neige comme les autres.

    (à suivre...)

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    Samedi, Bambino est allé faire du shopping avec maman. Il a donné son avis sur le choix des vêtements et des chaussures. Lundi matin au réveil…


    - Alors maman, aujourd’hui je mets ma chemise blanche à rayures roses et mon gilet bleu.

    - Pas de problème.

    - Et aussi je veux le « dzin » avec la poche sur le genou devant.

    - Tu parles du « Jean » que nous venons d’acheter ?

    - Oui, et aussi je mettrai mes nouvelles chaussures rouges.

    - D’accord !

     

     

    - Maman, t’as oublié de me coiffer !

    - En même temps, il n’y a pas grand-chose à coiffer, mais si tu y tiens…

    - Maman, arrête de coiffer mes bouclettes là devant.

    - Bon, bon… Allez, on va prendre le petit déjeuner ?

    - Vas-y, je te rejoins !

     

    (Maman file dans la cuisine, Bambino arrive quelques minutes plus tard)

    - Maman, approche. Mets ton nez dans mon cou !

    - Oh, Oh, on dirait que tu as mis du parfum… Beaucoup de parfum…

    - Oui, Bambinette elle aime bien quand je suis « sambonné » !

    - « Sambonné » ? Qu’est-ce que ça veut dire ?

    - Bah maman, quand on met du « sent bon », on se « sambonne » !

    (Maman hilare)

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  • Cartes de Vœux


    A l’approche de fêtes de Noël, voici un petit atelier ludique et utile à réaliser avec vos enfants (à partir de 4 ans). Le concept n'est pas tant de réaliser une oeuvre d'art, mais de partager un moment créatif avec vos enfants qui seront très fiers d'avoir participé!

     

    MATERIEL

    Pour 12 cartes de vœux doubles :

    - 1 modèle de carte 13,5 x 8,5cm

    - 6 feuilles de papier type « Canson » 21 x 29,7cm

    - 6 feuilles de papier blanc 21 x 29,7cm

    - 1 paquet de serviettes de table en papier avec des motifs de Noël

    - 1 crayon de calligraphie couleur or

    - Des petites décorations type ange, sapin, étoile

    - Un peu de laine blanche ou rouge

    - 1 paire de ciseaux

    - De la colle blanche


    Etape 1

     

    A l’aide du modèle de carte de vœux, découper des bandes de même longueur (27cm) et de même largeur (17cm) dans le papier Canson, puis des bandes de 26cm de long sur 16 cm de large dans du papier blanc ordinaire.

    Conserver les chutes de papier Canson.

    Etape réalisée par un adulte

     

    Etape 2

    Plier les bandes de papier Canson en 2 afin d’obtenir le corps de la carte.

    A l’aide du crayon de calligraphie, écrire sur la carte « Bonne Année » ou « Joyeux Noël ».

    Plier les bandes de papier ordinaire en 2.

    Etape réalisée conjointement avec l’enfant.


    Etape 3

    Découper des bandes de serviette en papier en suivant les motifs décorés. Dédoubler les bandes et ne conserver que celle qui comporte les dessins.

    Coller la bande sur une des chutes du papier Canson. Bien appuyer avec un chiffon afin de lisser la surface de la serviette. Laisser sécher une bonne heure.

    Lorsque le collage est bien sec, découper les personnages ou les frises.

    Etape réalisée par un adulte.

     

    Etape 4

    Reprendre la carte de vœux et coller au choix frise, personnage, ou petites décorations.

    Mettre à l’intérieur de la carte le papier ordinaire qui avait été plié dans l’étape 2 et relier le tout avec un peu de laine.

    Etape réalisée seulement par l’enfant pour le collage, mais sous la surveillance d’un adulte pour couper la laine.

     

    Et voilà le résultat !

     

     

    Cet atelier sera proposé à une classe de moyenne et grande section dans le courant du mois de décembre.

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    Après l’école, de passage à la maison avant le repartir au cours de jazz.

     

    - Dépêche-toi ma puce, sinon nous allons être en retard à la danse.

    - J’veux pas y aller !

    - Pourquoi ?

    - Moi je croyais que c’était juste une fois la danse, pas toute l’année.

    - Pourtant je t’avais bien expliqué comment les choses allaient se passer.

    - J’avais pas compris, j’irai plus !

    - Ah si tu va y aller. Lorsqu’on commence quelque chose, on va jusqu’au bout. Par contre, si à la fin de l’année scolaire tu juges que cette activité ne te correspond pas, tu n’y retourneras pas l’année prochaine.

    - Mais maman c’est beaucoup trop dur !

    - Qu’est-ce qui te paraît difficile ?

     

    - Le kangourou !

    - Le kangourou ? Qu’est-ce que c’est le kangourou ?

    - Et bien il faut sautiller sur le pied droit, et ensuite sur le gauche, mais je n’arrive jamais avec le gauche.

     

    - Ce n’est pas grave mon bonhomme, tu réussiras la prochaine fois. Et puis les cours servent justement à apprendre, on ne peut pas tout réussir du premier coup. Et sincèrement, ce serait vraiment dommage que tu arrêtes car tu danses merveilleusement bien. Allez hop, c’est parti pour la danse.

    (Bambino éclate en sanglots)

    - Mon Bambino chéri, il ne faut pas te mettre dans un état pareil pour une histoire de kangourou qui ne saute pas !

    - Ouin… Oui mais… Ouin… Aussi la musique elle est trop forte, ça me donne mal à la tête.

    - Ah ça malheureusement je n’y peux rien, c’est souvent le cas dans les cours de danse.

    (Bambino porte toute la misère du monde sur ses épaules)

    - Allez, sèche tes larmes ! Je suis certaine que Bambinette est déjà arrivée et qu’elle t’attend pour faire des pas chassés.

    (Bambino repart de plus belle en sanglots, façon sirène des pompiers)

    - Qu’est-ce qu’il y a encore ma puce ?

    - Snif… Ouin… Snif… Et bah Bambinette elle m’a dit que je ne savais pas danser et que mes pas chassés ils étaient mooooooooooooches !

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  • LA FEE CHOCOLAT

    (Suite et fin)


    Armande n’en croyait pas ses oreilles. La fée lui offrait tout ce qu’elle avait toujours désiré : vivre dans un univers en chocolat et se délecter de sa gourmandise préférée à longueur de journée. Perdue dans ses réflexions, la petite fille écoutait à présent la fée d’une oreille distraite.

     

     

    - Ou alors  je peux  faire en sorte que tu n’aies plus jamais envie de manger du chocolat. Tu en oublieras jusqu’à son existence, tu retrouveras une jolie silhouette, la confiance de tes parents et l’affection de tes amis. Voilà, ton avenir est entre tes mains mais sache que si tu manges un seul objet de cette maison, tu resteras ici à jamais.

     

    Armande n’avait pas les idées claires et surtout elle mourrait de faim. Chaque fois que son regard se posait quelque part, il fixait furieusement un objet en chocolat qui sentait terriblement bon. Hypnotisée par tant de friandises, Armande quitta le lit et s’approcha dangereusement d’un guéridon où reposait une boîte à bijoux incrustée de pépites de chocolat.

    De sa main elle caressa le couvercle en salivant. La fée reprit alors la parole :

    - Armande, es-tu bien certaine de ton choix ?

    La question dissipa la brume de son esprit et la petite fille se mit à songer à ses parents, qu’elle chérissait tant, et à tous ses amis qu’elle avait si cruellement trahis. Puis sa main quitta prestement le coffret à bijoux et d’une voix assurée, Armande dit à la fée :

    - Je veux rentrer chez moi !

    Lorsqu’elle s’éveilla le lendemain matin, Armande reposait dans le petit lit blanc de sa chambre. Curieusement elle ne conservait aucun souvenir de sa précédente journée, d’ailleurs elle ne se rappelait même pas s’être couchée. Sa maman terminait la préparation du petit déjeuner lorsqu’Armande fit son entrée dans la cuisine.

     

    - Bonjour ma chérie, ton chocolat chaud sera prêt dans une minute.

    La petite fille dévisagea sa mère avec horreur et répondit :

    - Mais maman, tu sais bien que je déteste le chocolat ! Donne-moi plutôt un bon lait chaud avec du miel.

     

    La maman d’Armande ne comprit jamais pourquoi, du jour au lendemain, sa fille cessa brusquement de s’empiffrer de chocolat. Quant à Armande, elle retrouva tous ses amis car la fée avait tout simplement effacé la journée maudite où la petite fille était devenue une voleuse en herbe. Et quelques semaines plus tard, Armande affichait une taille aussi fine que celle d’une amande.

    ©zebuchaton.com 2010


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