•  
     
     
     

    La différence majeure entre un jeune enfant et un adulte, c’est qu’un « non » se transforme facilement en "oui". Pour exemple, mon Bambino refusait catégoriquement il y a quelques heures encore d’aller au parc animalier.

    Tout a donc débuter par un « non » tonitruant : « Non, j’ai pas envie de voir des z’animaux, j’les connais tous, j’les ai déjà TOUS vus à la télé  ».

    Puis il a enchaîné par : « Bon, j’veux bien y aller, mais si c’est à côté de la maison ».

    Son père et moi-même avons passé sous silence les 70 minutes nécessaires pour rallier la destination de nos rêves et avons fait comme si de rien n’était.

    Quarante kilomètres plus loin, le bougre n’a pas manqué de nous faire remarquer que nous l’avions « embrouillé ».

    Il a fallu faire preuve de fourberie pour calmer la bête jusqu’à destination (un grand merci à doudou qui nous a sauvés).

    A l’arrivée ce fut l’émerveillement dans les yeux de Bambino. Quatre heures plus tard, comme il n’était pas question « de piquer un cacatoès pour le mettre dans notre jardin », nous sommes allés à la boutique de souvenirs et avons acquis un superbe perroquet en peluche !

     

     

    ©zebuchaton.com 2010


    votre commentaire
  •  
     

    Le parfum c'est comme une musique,

    Un peu doux, un peu mélancolique.

    Comme un piano une touche suffit

    A embellir toute ma vie.

    Ainsi il me poursuit mais me fuit,

    Mais je l'aime car il m'aime sans bruit.

     

    ©zebuchaton.com 2010


    votre commentaire
  • Le 4ème chapitre de "L'affaire du cerf-volant" est en ligne. Parents, n'hésitez pas à lire cette histoire à vos petits bouts (à partir de 5 ans) ou à faire lire ces pages à vos enfants (à partir de 7 ans). J'attends vos (leurs) commentaires avec impatience!


    votre commentaire
  •  





    L’iris de ton œil brun plonge dans mon cœur

    Eclaboussant en un océan de bonheur.

    [Tu es mon seigneur]

    La chaleur de ton sourire fait fondre la glace

    Qui emprisonnait en son seing ma détresse.

    [Tu es ma liesse]

    Ta paume effleure la glisse de ma joue

    Son souffle jaillit sur la veine de mon cou.

    [Tu es mon époux]

    Archers, tes doigts donnent vie à mon violon

    Les mots de ma peau libèrent une chanson.

    [Tu es ma raison]

    Le magnétisme de ta main se veut aimant

    Mon corps s’embrase comme des charbons ardents.

    [Tu es mon amant]

    Un frisson parcourt la courbe de mon échine

    D’une larme je nous scelle à l’encre de chine.

    [Tu es mon hymne]

    La pâleur de la nuit abrite nos ébats

    Jusqu’à ce que nous ne fassions qu’un toi et moi.

    [Tu es mon roi]

    Un poignard tu brandis qui déchira mon cœur

    Il me faudra ressusciter dans la douleur.

    [Tu es mon tueur]

    Dans les méandres ton infamie tu pleures

    De ses cendres Phénix renaît au bonheur.

    [Tu es mon sauveur]

    Sur ma bouche tes lèvres m’insufflent la vie

    La peur de nous anéantir t’a guéri.

    [Tu es mon ami]

    La tempête calmée, nos vies reprennent corps

    Les amarres larguées, bateau revint au port.

    [Je suis ton sémaphore]

    Long fut le chemin qui te ramena jusqu’à moi

    Parsemé d’embûches ton parcours fut parfois.

    [Je suis à toi]

    Je suis ton instrument, tu es ma musique

    Achevons cette symphonie érotique.

    [Tu es magique]

    Ton émotion déferle en moi telle une prière

    Je la reçois et porte le fruit d’une mère.

    [Tu es le père]


    ©zebuchaton.com 2010

     


    votre commentaire
  •  

     

     

     

     




    Oh, l’éternité d’un moment figea le temps.

    Sur la jetée l’étoile filante est passée,

    Les amants se sont plongés dans l’immensité

    Des yeux perdus au cœur d’une nuit étoilée.


    La mer à fleur de peau et les lèvres salées,

    Ils ont posé leurs corps sur la plage sablée,

    S’adonnant aux plaisirs infinis et marins,

    Ils s’aimèrent jusqu’à la naissance du matin.


    Puis ils se baignèrent dans le sang de l’océan,

    Et s’emplirent de l’écume des plaisirs innocents.

    Jusqu’à la lie ils se fondirent dans la vague.

    Oh ! Les corps à nu ils se vêtirent d’algues.


    Les silences assourdissants et languissants,

    Se répandirent en nuage sur les amants.

    Repus d’amour, ils contemplèrent le firmament,

    Le cœur à vif de leurs sentiments fulgurants.


    ©zebuchaton.com 2010


    2 commentaires