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Par Algwen le 17 Octobre 2010 à 22:04
A la faveur d’une pluie, la goutte naquit,
Toute à la vie, dans l’océan elle s’enhardit.
A l’ombre d’une nuit une flamme jaillit,
Eclairant de son aura un chêne érudit.
La goutte, perdue dans l’océan, devint eau,
Berçant de sa caresse la coque des bateaux.
L’arbre séculaire, de la lumière fit un feu,
Embrasant les chaumières des chevaliers preux.
Lassée de voguer, la goutte chrysalide
Eclôt en un Yang, tel une pyramide.
Feu follet libertin croisa un enchanteur,
Qui d’un sort libéra un Ying séducteur.
Sans nuage Ying et Yang poursuivirent leur chemin,
Ignorant pour un temps le souffle du destin.
Puis la magie opéra à Brocéliande,
Ying et Yang ne firent qu’un avec la légende.
©zebuchaton.com 2010
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Par Algwen le 10 Octobre 2010 à 23:12
Petite dédicace à mon amie Cécile.
Libre et délicate, en ce jour tu naquis.
Une nuit d’octobre, tu t’ouvris à la vie.
Cécile, ta maman, dans ses bras t’accueillie.
Instinctivement ta bouche mangea son sein,
Et sa main se posa sur tes beaux cheveux bruns.
©zebuchaton.com 2010
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Par Algwen le 18 Septembre 2010 à 22:42
Le parfum c'est comme une musique,
Un peu doux, un peu mélancolique.
Comme un piano une touche suffit
A embellir toute ma vie.
Ainsi il me poursuit mais me fuit,
Mais je l'aime car il m'aime sans bruit.
©zebuchaton.com 2010
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Par Algwen le 14 Septembre 2010 à 23:11
L’iris de ton œil brun plonge dans mon cœur
Eclaboussant en un océan de bonheur.
[Tu es mon seigneur]
La chaleur de ton sourire fait fondre la glace
Qui emprisonnait en son seing ma détresse.
[Tu es ma liesse]
Ta paume effleure la glisse de ma joue
Son souffle jaillit sur la veine de mon cou.
[Tu es mon époux]
Archers, tes doigts donnent vie à mon violon
Les mots de ma peau libèrent une chanson.
[Tu es ma raison]
Le magnétisme de ta main se veut aimant
Mon corps s’embrase comme des charbons ardents.
[Tu es mon amant]
Un frisson parcourt la courbe de mon échine
D’une larme je nous scelle à l’encre de chine.
[Tu es mon hymne]
La pâleur de la nuit abrite nos ébats
Jusqu’à ce que nous ne fassions qu’un toi et moi.
[Tu es mon roi]
Un poignard tu brandis qui déchira mon cœur
Il me faudra ressusciter dans la douleur.
[Tu es mon tueur]
Dans les méandres ton infamie tu pleures
De ses cendres Phénix renaît au bonheur.
[Tu es mon sauveur]
Sur ma bouche tes lèvres m’insufflent la vie
La peur de nous anéantir t’a guéri.
[Tu es mon ami]
La tempête calmée, nos vies reprennent corps
Les amarres larguées, bateau revint au port.
[Je suis ton sémaphore]
Long fut le chemin qui te ramena jusqu’à moi
Parsemé d’embûches ton parcours fut parfois.
[Je suis à toi]
Je suis ton instrument, tu es ma musique
Achevons cette symphonie érotique.
[Tu es magique]
Ton émotion déferle en moi telle une prière
Je la reçois et porte le fruit d’une mère.
[Tu es le père]
©zebuchaton.com 2010
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Par Algwen le 14 Septembre 2010 à 22:23
Oh, l’éternité d’un moment figea le temps.
Sur la jetée l’étoile filante est passée,
Les amants se sont plongés dans l’immensité
Des yeux perdus au cœur d’une nuit étoilée.
La mer à fleur de peau et les lèvres salées,
Ils ont posé leurs corps sur la plage sablée,
S’adonnant aux plaisirs infinis et marins,
Ils s’aimèrent jusqu’à la naissance du matin.
Puis ils se baignèrent dans le sang de l’océan,
Et s’emplirent de l’écume des plaisirs innocents.
Jusqu’à la lie ils se fondirent dans la vague.
Oh ! Les corps à nu ils se vêtirent d’algues.
Les silences assourdissants et languissants,
Se répandirent en nuage sur les amants.
Repus d’amour, ils contemplèrent le firmament,
Le cœur à vif de leurs sentiments fulgurants.
©zebuchaton.com 2010
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