• L'affaire du cerf-volant

     



    AVANT-PROPOS

     

             À des milliers de kilomètres de la France, au sud-est de l’Asie, se trouve un immense pays, bordé par la mer de Chine, traversé au sud par le Delta du Mékong et au nord par le fleuve Rouge : le Vietnam.

             Une grande partie du territoire est occupée par des montagnes et des forêts tropicales, riches d’une faune et d’une flore aux variétés multiples, quant au climat, il bat au rythme de la saison sèche et de la mousson.

             Le Vietnam abrite une population dense, divisée en une soixantaine d’ethnies différentes. Contrairement aux Européens, les Vietnamiens ont la peau mate, les yeux effilés en amande et les cheveux d’un noir de jais.

             Les villes les plus importantes et les plus connues se suivent en cascade le long de la carte : Hanoi, capitale du pays ; Hué, ancienne capitale impériale et Ho Chi Minh Ville, capitale économique.

             Notre héros, Zébu chaton, est né à Ho Chi Minh Ville où il vit avec sa famille. Au travers de ses aventures, vous rencontrerez des personnages étonnants ; vous découvrirez un pays émouvant, attachant ; vous apprendrez un morceau d’histoire et de culture vietnamienne ; vous vivrez au même rythme que la population ; vous entrouvrirez les portes d’un monde nouveau.

             Tout en cette nation est contraste : le rouge du fleuve s’oppose au vert des rizières ; la chaleur lutte au corps à corps avec l’humidité ; le bruit de la rue ne brise pas le silence des cœurs ; la richesse culturelle jure avec la pauvreté des paysans.

             Zébu, petit chat ordinaire, vit dans un pays extraordinaire et vous invite à voyager en sa compagnie au fil des pages…


    CHAPITRE I - Zébu

     

             Au pays des hévéas, la ville d’Ho Chi Minh s’inscrivait dans le paysage telle une grosse ruche bruyante et embouteillée. Cependant, certains quartiers plus paisibles, fleuraient bon le calme et la sérénité. Nichée au fond d’une ruelle, une magnifique demeure datant de l’époque coloniale affichait une blancheur immaculée qui détonnait sur le vert éclatant du jardin. Comme quelques autres, cette maison était un vestige du passé que le temps avait miraculeusement épargné de ses outrages. Elle gisait là, tel un témoin muet de l’histoire, se contentant d’échapper aux tourments de la vie quotidienne.

             En y regardant d’un peu plus près, cette demeure avait quelque chose de particulier ; pour le découvrir il fallait lever légèrement la tête en direction du toit. Ce dernier ne se parait pas de tuiles ni même d’ardoises, sa structure avait été modifiée, de sorte qu’il se présentait à la vue sous la forme d’une terrasse. Celle-ci s’étendait sur toute la longueur de la maison, large et ventée, et regorgeait de fleurs tropicales qui l’égayaient de leurs couleurs chatoyantes. Pour tenir compagnie à ces splendeurs, quelques arbustes pointaient le bout de leur cime au-dessus des pots en céramique bleue et blanche. Ce petit jardin suspendu, qu’une paillote en feuilles de bananier séchées protégeait, était le havre de paix d’un chaton qui s’épanouissait en même temps que les boutons de roses.

             Âgé de quelques semaines, Zébulon, affectueusement surnommé Zébu par sa maman, portait déjà sur le monde un regard curieux et émerveillé. Il était habillé d’un pelage zébré combinant plusieurs teintes de gris ; l’extrémité de ses pattes était blanche comme s’il avait enfilé des socquettes ; ses oreilles se campaient bien droit sur sa tête telles des radars ; un petit nez rose et humide s’inscrivait au milieu de son joli minois ; ses fines moustaches lui donnaient un air de dandy ; ses yeux bleu lavande étaient ronds comme des billes ; sa queue oblongue évoluait avec une grâce féline. Ses pattes avant avaient la particularité d’être légèrement arquées, si bien qu’il ressemblait à un cow-boy dès qu’il marchait.

             Pourvu d’un excellent caractère, bon, doux, gentil, particulièrement affectueux avec sa maman, il savait néanmoins faire le gros dos lorsqu’il s’agissait de défendre son territoire. Un peu naïf, il s’étonnait de tout et s’amusait d’un rien. Malgré son jeune âge, ses réflexions étaient souvent pertinentes et son intelligence promettait d’être à la hauteur des espérances de ses parents. Il avait le sens de l’humour et savait tourner en dérision les situations les plus ambiguës. Naturellement, il pouvait converser avec tous les animaux et comprenait les paroles des humains sans toutefois pouvoir leur répondre.

     

             Depuis le jour de sa naissance, il vivait auprès de Zoé, sa maman, jolie chatte élancée dont le poil était animé des mêmes reflets lumineux que ceux de son fils. Son portde tête majestueux, sa grâce naturelle et son élocution châtiée en faisaient la plus belle et la plus spirituelle des chattes du quartier. Zoé passait pour une intellectuelle, qui distribuait, d’une patte de velours, des conseils avisés en toute circonstance. Aimante, elle chérissait son chaton, auquel elle ne manquait jamais de prodiguer des soins particuliers.

             Chaque matin elle procédait à la toilette de Zébu, lustrant son poil avec application, débarbouillant artistement son minois, léchant amoureusement ses petites oreilles, nettoyant consciencieusement les poussières qui s’étaient infiltrées dans ses yeux, et débarrassant avec brio les impuretés incrustées dans ses coussinets. Cet examen minutieux n’épargnait pas les puces, qui terminaient prématurément leur vie, sous les dents de Zoé ou, transpercées par l’une de ses griffes. Elle était mère jusqu’au bout des pattes et se délectait des ronronnements du chaton.

             Zébu avait peu connu Zeus, son papa, globe-trotter dans l’âme. Ce dernier contemplait la vie de son regard vert émeraude qui trouait son épaisse fourrure noire ; de puissantes pattes aux muscles saillants lui permettaient de se mouvoir aussi vite que l’éclair ; son agilité et sa souplesse l’aidaient à escalader tous les obstacles que la nature pouvait mettre sur son chemin. Tous les chats du quartier respectaient Zeus, sa sagesse, son courage et sa bravoure conjugués le guidaient pour régler les conflits. Ainsi il parvenait à préserver la paix au sein de son entourage. C’est pourquoi, à l’unanimité, les autres chats en avaient fait leur chef. Il se trouvait actuellement à Dalat, petite ville nichée au cœur des montagnes et des pinèdes, où il prêtait assistance à l’un de ses amis aux prises avec un gros rat.

             Du haut de sa terrasse, Zébu surplombait un morceau de ville. La ruelle appartenait aux enfants, ils en étaient les maîtres du matin jusqu’au soir. Leur imagination galopait sans cesse à la recherche de nouveaux jeux. Souvent ils passaient une bonne heure à s’essouffler au Dakao(1) pendant que d’autres, plus expérimentés, s’essayaient aux cartes dans le cercle des adultes. Les plus jeunes, les filles surtout, jouaient à l’élastique ou s’improvisaient marchandes de denrées imaginaires. Les petits garçons variaient les plaisirs, tantôt ils entamaient une partie de billes mouvementée, tantôt ils entreprenaient une « guerre des boutons » qui finissait la plupart du temps par des bosses et des pleurs.

             Plusieurs fois par jour le marchand de glaces détournait les enfants de leurs jeux. On l’entendait arriver de loin car sa carriole était pourvue d’une sono qui braillait des musiques assourdissantes. En quelques minutes, il était pris d’assaut par une bande de galopins, après que ces derniers avaient fait le siège de leurs parents pour obtenir l’argent nécessaire à leur achat. Lorsqu’il avait rassasié la gourmandise des gastronomes en culottes courtes, l’homme repartait vers d’autres horizons en poussant péniblement sa carriole hurlante.

             Au loin les bruits de la grand’rue parvenaient régulièrement aux oreilles de Zébu. Voitures et motos donnaient un concert de klaxons, tandis que les conducteurs de cyclo-pousse(2) criaient à tue-tête pour se frayer un passage dans la circulation dense. Sur les grandes artères, comme sur les petites, le passé s’opposait quotidiennement au présent. Ainsi, il n’était pas rare de voir le dernier modèle d’une voiture de marque doubler un ou deux buffles qui revenaient des champs ou des rizières.

     

     

             À l’autre bout de la terrasse, Zébu pouvait contempler le lit du Mékong sur lequel glissaient de nombreux bateaux, cependant que des familles puisaient l’eau du fleuve. De petites cabanes s’élevaient dans un joyeux désordre sur la rive, et menaçaient de s’écrouler à la première crue. Retirées jusqu’aux limites de la ville, des rizières verdoyantes accueillaient pour la journée les paysans qui trimaient sans relâche. Zébu étudiait leurs déplacements grâce aux chapeaux coniques qu’ils portaient, formant ainsi une nuée de petits points blancs.

             Lorsqu’il se penchait au rebord du toit, le jardin attirait le chaton comme un aimant. Des arbres magnifiques et centenaires s’élevaient de part et d’autre, cernant un carré de pelouse très vert. De jolies fleurs agrémentaient de leurs couleurs la verdure du jardin ; les roses voisinaient avec les géraniums ; les glaïeuls flirtaient avec les coquelicots, tandis que seuls, les hibiscus trônaient dans un coin. Tout cela, c’était le monde de Zébu. Il s’en nourrissait un peu plus chaque jour, observant, écoutant, humant le spectacle de la rue. Il avait tout pour être heureux, mais il lui manquait quelque chose d’important : un ami. La solitude lui pesait car jamais il ne recevait de visites. Pourtant sa maman lui racontait des histoires, lui parlait de ses amis, mais tout ceci ne l’intéressait plus. Non, ce qu’il voulait, c’était pouvoir échanger ses idées avec quelqu’un, rire, jouer, chanter, vivre !

    (1)Jeu en plastique pourvu de plumes que les enfants se font passer à l’aide de leurs pieds.

    (2) Pousse-pousse tiré par un cycliste.


    CHAPITRE II - La rencontre

     

             Un jour qu’il flânait sur la terrasse le nez au vent, Zébu aperçut un drôle de petit oiseau évoluer dans le ciel. Léger comme une plume, l’oisillon exécutait des acrobaties de haut vol, voltigeant comme un cascadeur professionnel. Tantôt il gazouillait un répertoire de « cui-cui » entraînant ; tantôt il vibrionnait comme si une guêpe lui avait piqué le croupion ; ou bien encore il jouait à cache-cache avec les cumulus vaporeux. Ses évolutions s’enchaînaient avec aisance, ce qui laissait supposer qu’il avait à son actif quelques heures de vol ! Il effectuait un festival de pirouettes que Zébu ne se lassait pas d’apprécier.

     

     

             Las d’avoir papillonné comme un beau diable, cet oiseau rare vint se poser non loin du chaton. Son plumage marron ne manquait pas de panache ; son petit ventre rondouillet était couvert de plumules, formant un duvet doux et délicat ; son bec un peu jaune était finement ciselé ; ses yeux sombres, aussi petits que le chas d’une aiguille, pétillaient de malice ; sa tête était surmontée de plumes en bataille, dessinant ainsi une houppette ; sa queue en gaufrette s’enchâssait dans le prolongement de son petit corps.

             Il paraissait tout à la fois charmeur, drôle, vif, futé, joueur et attachant. En tout cas, il babillait avec brio et sifflait divinement des airs variés, rivalisant ainsi avec les meilleurs chanteurs. Sous le charme, Zébu l’observait du coin de l’œil en cherchant le moyen d’engager la conversation.

     - Cha-lut, finit-il enfin par lui dire, je m’appelle Zébu. Et toi, quel est ton nom ?

    Surpris, l’oiseau considéra, non sans une certaine inquiétude, ce curieux minou qui osait l’aborder.

     - Moineau, je m’appelle Moineau, balbutia-t-il.

     - C’est un joli prénom, minauda Zébu, et je te trouve épatant lorsque tu voles, un vrai champion !

    Pendant que Zébu flattait l’oiselet, ce dernier amorça une retraite stratégique.

     - Tout cela n’est pas très normal, pensa-t-il, un chat qui s’adresse à un oiseau, a-t-on jamais vu cela ?

     - Non, ne t’en vas pas s’écria Zébu, n’aies pas peur, je ne te veux aucun mal !

     - Dis-moi chaton, l’apostropha Moineau, ne serais-tu pas un peu dérangé par hasard ? Ce n’est pas possible, tu dois avoir une cervelle d’oiseau pour te risquer à converser avec un passereau ?

     - Mais…, je voulais simplement être ton ami, miaula tristement Zébu. Tu vois, je suis seul toute la journée, il n’y a pas un chat sur cette terrasse, personne à qui parler ; je m’ennuie.

    « Je rêve, se dit l’oiseau, ce minou doit sortir tout droit des jupes de sa mère, il ne connaît rien à la vie. Allez, je vais faire ma B.A, je vais lui expliquer. »

     - Hé Zébu, l’interpella-t-il, ne sais-tu pas qu’oiseaux et chats sont comme chiens et chats ? Comme tu sembles un peu long à la détente, je vais te le chanter, tu comprendras peut-être mieux :

     

    « Il était une fois, un vilain p’tit chat,

    Il vit un oiseau, qui passait par-là,

    D’un air cajoleur, lui dit "j’suis Zébu",

    Viens-là mon Moineau que j’te mange tout cru !

    L’oiseau répondit que jamais d’la vie,

    Il ne ferait son nid, près du mistigri."Cui-cui" »

     

     - Oh ! S’indigna Zébu à la fin de la chanson, ce n’est pas vrai, je ne suis pas méchant. Je n’ai pas du tout envie de te croquer, je préfère téter ma maman. Et puis regarde-moi, je suis tout petit, je n’ai rien d’un chasseur.

    Effectivement, le passereau devait bien reconnaître que le chaton n’avait pas encore l’étoffe d’un tueur. Rien ne s’opposait donc à ce qu’ils poursuivent la discussion.

     - Bon, dit l’oiseau, je suis d’accord pour faire un petit brin de causette. Explique-moi pourquoi tu es seul ; tu dois pourtant bien avoir une maman ?

     - Bien sûr, répondit Zébu, c’est même la plus jolie des mamans. Elle me consacre beaucoup de temps, mais parfois elle doit se rendre en bas, dans la maison où elle vit habituellement. Il y a plusieurs mois, alors qu’elle venait d’être abandonnée par ses maîtres, elle fut recueillie par un jeune couple de français. La femme s’appelle Chloé, son mari Bayen. Depuis, ma maman est heureuse, ses bienfaiteurs la chérissent et lui procurent la nourriture dont elle a besoin. Tu comprends mieux maintenant, pourquoi de temps à autre elle me fait des infidélités.

     - Et bien non, je ne comprends pas, dit Moineau. Si elle passe le plus clair de son temps en bas, pourquoi te laisse-t-elle tout seul dans ton pigeonnier ?

             Zébu lui expliqua que Zoé le trouvait encore trop petit pour le confronter au monde des humains. Moineau, oisillon très curieux, demanda alors où se trouvait le papa du chaton.

     - Il est en voyage à Dalat, le renseigna Zébu. Je ne le vois pas souvent, mais il est très fort, redoutable même si on s’attaque à ceux qu’il aime. Il paraît que c’est un grand chasseur, on m’a dit qu’une fois il avait tué un gros rat d’un seul coup de patte, j’aurais bien aimé voir ça !

             Le petit oiseau se dit qu’il valait mieux ne pas rendre visite à Zébu quand son papa était à la maison, sinon le félin risquait de lui voler dans les plumes. Moineau n’avait aucune envie de finir en vol-au-vent, ni même en plumeau ! Sa curiosité se trouva subitement satisfaite et il ne posa plus aucune question au chaton.

             Zébu lui fit promettre de revenir le voir, ce que l’oiseau accepta sans trop d’hésitation. Tout bien considéré, cette rencontre inattendue lui plaisait, le chaton semblait nourrir de bons sentiments à son égard, et sereinement il pensa que cette nouvelle amitié lui procurerait peut-être des joies inespérées. Moineau s’envola tandis que Zébu le regardait disparaître dans le lointain.

     

    * * * * * * * * * *

     

             De son grand manteau sombre, la nuit recouvrait doucement la ville, semant ça et là, au gré de son humeur, de petites étoiles scintillantes. Zébu perçut le bruit familier du vendeur de soupes qui, à l’aide d’un bâton creux en bambou, tapait sur un morceau de bois avec l’espoir d’attirer l’attention des clients. Il s’annonçait généralement par un « Tic, tic-tic-tic, tic, tic » mélodieux ; les plus affamés pouvaient alors lui commander n’importe quel type de soupes :

     - Pho Bo(3) (soupe de bœuf) ! Pho Ga (soupe de poulet) ! Pho Hué (spécialité de la ville de Hué), criait le petit garçon.

             Au même moment, arrivait toujours Zoé, car c’était aussi l’heure du dîner pour le chaton. Depuis le départ de Moineau, il avait peine à contenir son impatience voulant à tout prix raconter à sa maman les aventures de la journée. Il trépignait, tournait, virait, guettant le moindre signe annonçant l’arrivée de Zoé. Et elle vint en effet, peu après le passage du vendeur de soupes. Elle se dirigea vers le bel hibiscus à fleurs rouges où elle savait pouvoir trouver son fils.

     - Comment vas-tu mon petit Zébu, as-tu passé une bonne journée ?

     - Oh oui maman, lui répondit-il en accueillant avec plaisir les chatteries maternelles, j’ai même un nouvel ami.

     - Un ami ? s’étonna Zoé.

     - J’ai lié connaissance avec un petit passereau prénommé Moineau. Il est for-mi-dable, si tu savais les cabrioles qu’il peut faire dans les airs ; c’est un voltigeur doublé d’un artiste, un vrai « pro » de la chanson.

     - Mais mon pauvre chaton, s’affola Zoé, Moineau ne peut en aucun cas être ton ami. Les chats chassent les petits oiseaux, la nature est ainsi faite et tu ne peux pas la changer.

    - Je sais, répondit Zébu, mon nouvel ami me l’a expliqué. Mais pour l’instant je suis petit, mon instinct de chasseur n’est pas encore développé ; nous avons donc convenu d’être amis tant que je téterai, ainsi Moineau ne courra aucun risque.

     - Je vois que vous avez pensé à tout, dit Zoé, cependant il y a quelque chose que tu n’as pas pris en compte Zébu, c’est l’amitié.

     - Je ne comprends pas ce que tu veux dire maman.

     - C’est bien normal, jusqu’à présent tu n’as jamais eu d’amis. Écoute-moi bien maintenant. Au fil du temps tu vas faire plus ample connaissance avec Moineau. Vous allez partager des joies, peut-être des peines et sûrement des secrets. Tu occuperas une place importante dans sa vie, de la même façon qu’il aura sa place dans la tienne. Votre amitié va évoluer, se fortifier de jour en jour. Moineau ne grandira pas beaucoup, mais toi Zébu, tel un papillon sortant de sa chrysalide, tu vas te transformer en un magnifique chat. Dès cet instant tu deviendras chasseur, et malgré ton amitié pour l’oisillon, tu tenteras de l’attraper, de le tuer même. Tel est ton destin !

             Zébu écoutait sa maman avec beaucoup d’attention. Il se doutait qu’elle avait raison, cependant tout à sa joie d’avoir un nouvel ami, il ne pouvait se résoudre à l’abandonner. Il se promit alors de mettre tout en œuvre pour sauvegarder son amitié avec l’oiselet, dut-il pour cela désobéir à Zoé. À la première occasion il parlerait à Moineau afin qu’ensemble ils trouvent une solution.

    (3)Pho : Soupe vietnamienne qui constitue la base de l’alimentation avec le riz.


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  • Commentaires

    1
    Mercredi 3 Novembre 2010 à 11:35
    C'est merveilleux de voyager et de vibrer avec Zébu merci, bonne journée, à demain :) bisous
    2
    Algwen Profil de Algwen
    Mercredi 3 Novembre 2010 à 11:37
    Merci Mona et à très vite! Bises.
    3
    Vendredi 3 Décembre 2010 à 14:10
    Ohhh la elle est bien long je vais la prendre kan même ma copine me dit de te dire ke ton blog est super les histoire sont marrante elle en copie pour sa fille ki a une ptite puce de 5A tu vois ben jte fais decouvrir a d'autre personne grace a ma panne d'ordi hihihi malgrés ke ce né pas marrant pr moi
    GBZ
    Gaelle
    je té mis ds cé favorie car elle a un ordi mé ne cé pas trop bien ss servir kom sa kan elle aura ses ptits enfts chez elle elle aura de koi leur raconter
    http://gaelle83840creabijoux.boosterblog.com
    4
    Mardi 17 Mai 2011 à 02:00
    Bonsoir,
    Belle journée pour demain
    Bon Mardi
    A bientôt
    Bisous
    Domjade
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